09 – STRUCTURE DES CHAMPS CUTANÉS
Les ATS U (Anneaux Tests Spiralés Unipolaires) sont des ATS blindés, sur une face, par une plaque de fer. Les ATSU permettent de mettre en évidence la structure du revêtement cutané. Ce revêtement cutané se présente sous la forme d’un damier. Les champs cutanés qui composent chaque damier sont délimités par des lignes de séparation à la structure particulière.
DE L’USAGE DES ATSU
Les ATSU, en raison de leur blindage, perdent leur bipolarité intrinsèque et deviennent des instruments d’expérimentation manipulables. Mais ils sont étudiés par paire selon la face blindée. Il y a donc un ATSU (unipolaire) + ou « droit » et un ATSU (-) « gauche ».
Tout le revêtement cutané interagit avec les ATSU.
Le contact de l’ATSU + avec le pavillon antérieur de l’oreille D (ou avec le côté D du visage) révèle des binômes alternatifs continus alors que la face rétro pavillonnaire D (comme l’occiput adjacent D) est silencieuse.
Avec ce même ATSU + posé sur l’occiput G (diamétralement opposés) et sur l’écaille temporale G (face postérieure de l’oreille comprise) on retrouve ces mêmes pulsations continues.
Bref la peau du crâne se présente sous la forme d’un damier.
Ce schéma en damier du sommet de la tête est généralisable à tout le corps.
Ces 2 schémas semblent évoquer l’existence de deux types de sujets, le Gaucher et le Droitier ; qu’en est-il ?
Il n’en est rien. Une oscillation permanente fait varier la polarité de ce damier qui va de D à G et inversement. Chaque phase comporte 32 pulsations, suivies de 32 silences.
LES LIGNES FRONTIÈRES.
Elles sont analysées par survol d’un détecteur bimétallique (pointe d’un T Or-Ag).
Ligne latérale du corps.
Il est aisé de la décrire. La « ligne Latérale » sépare la face antérieure du corps de la postérieure. Partant du vertex elle descend vers les oreilles autour desquelles elle se dédouble : l’une suit la bordure postérieure des oreilles et l’autre passe devant les tragus, formant ainsi une sorte de ligne circulaire péri auriculaire bilatérale. La ligne latérale se prolonge sur les côtés du cou, poursuit sa course le long des faces externes des membres supérieurs contourne les cinq doigts, remonte sur la face interne des membres jusqu’à l’aisselle puis suit bilatéralement les flancs du tronc pour poursuivre sa route autour des membres inférieurs et pour finir au milieu du périnée.
Structure de la ligne médiane du corps.
La plus courte frontière, est la « Ligne Médiane » du corps qui passe par l’ombilic, le sternum, le nez, la ligne des épineuses vertébrales… La Ligne Médiane (LM) se subdivise en 8 segments de polarités alternées. En effet, si un ATSU les survole, les segments impairs sont plats, font silence et les pairs ondulent, sont actifs ; puis tout s’inverse après 32 P.
La Ligne Médiane (LM) comporte huit points neutres placés entre les 8 segments. Le premier est situé au milieu du périnée, le second se confond avec le nombril. Le troisième occupe le milieu du sternum. Le quatrième est à la pointe du menton. Le 5ème se localise au sommet du crâne. Le 6ème se place au bord inférieur de l’occiput. Le 7ème sépare les vertèbres D4/D5. Le 8ème se projette en L2/L3. Entre ces points neutres existe une double ligne parallèle bordant chaque champ ; ces lignes se croisent à chaque point neutre.
Les points neutres définissent 4 étages : le 1er englobe les membres inférieurs et l’abdomen sous-ombilical ; le 2ème comprend l’abdomen sus-ombilical et le thorax inférieur ; le 3ème occupe le thorax supérieur les membres supérieurs et le cou ; le 4ème la tête.
Polarités des segments de la LM du corps. Cette LM est divisée en 8 segments de polarités alternées. Survolons ces segments avec une des pointes Or ou Ag d’un détecteur en forme de T : si le segment abdominal sous-ombilical est silencieux, le segment sus-ombilical et thoracique inférieur réagissent, si le segment thoracique supérieur et le cou sont silencieux, celui de la face répond.
Il y a inversion des réactions à chaque demi-phase .
Lignes horizontales du tronc.
La ligne circulaire, qui passe par les mamelons en avant et les épines des omoplates en arrière, a été la première observée. Elle croise la ligne latérale (à 5 travers de doigt sous le pli des aisselles), et rejoint la LM postérieure entre les vertèbres D4 et D5.
Les 2 autres lignes horizontales : l’une se confond avec le bord inférieur du maxillaire en avant et celui de l’occiput en arrière. L’autre passe par le nombril et rejoint l’espace intervertébral D12- L1 en arrière. Ces lignes, doubles elles aussi, délimitent des champs de nature opposés.
Ces lignes coïncident donc parfaitement avec les 8 segments de ligne médiane décrits antérieurement.
Lignes médianes des membres (LMM).
Il existe une ligne médiane, située au milieu des faces antérieures et postérieures des membres (LMM). Cette ligne double délimite donc 2 champs de nature opposés.
Aux membres supérieurs la LMM se confond en avant avec le méridien dit « Maître du cœur » et en arrière avec le méridien « Triple réchauffeur ». Aux membres inférieurs se trouvent des lignes équivalentes non dénommées : l’une passe par le milieu de la rotule, l’autre par le milieu du creux poplité. Les LMM antérieures et postérieures se rejoignent à l’extrémité du 3ème doigt (médius ou orteil). Les LMM antérieures des membres supérieurs prennent leur source en dedans de la tête humérale, celles des membres inférieurs à trois doigts au-dessus de chaque aine. Les lignes postérieures sont symétriques des antérieures.
Les médius des mains (ou des pieds) ont l’exceptionnelle particularité d’être le siège des quatre champs cutanés fondamentaux ; nous les agréerons comme détecteurs biologiques permanents.
Les faces antérieures du pouce, de l’index et la partie Antéro-externe du médius appartiennent au même champ ; et ce sont les pulpes de ces doigts qui contactent tout détecteur non biologique (stylo induit), au cours des tests que nous ferons avec lui.
Le dédoublement des lignes frontières.
Nous venons de décrire toutes les lignes frontières qui délimitent les champs cutanés disposés en damier. L’analyse détaillée de chacune de ces lignes frontières révèle qu’elles se dédoublent en 2 lignes, espacées de 8 à 10 mm . Chaque champ semble avoir sa propre ligne, sa propre enveloppe. En réalité chaque ligne est de nature opposée au champ qu’elle borde. Entre ces lignes se trouve un interligne neutre.
Comment se manifeste le survol de ces lignes quand la pointe d’un détecteur en T les parcourt de part en part ?
La pointe Argent (du T Or-Ag) part du champ + et rencontre sa ligne bordante (-) : des binômes alternatifs continus transversaux se manifestent au-dessus de cette ligne (marquée au crayon dermographique), puis silence au-dessus de l’interligne frontière neutre, puis de nouveau binômes alternatifs continus au-dessus du champ (-) ; ceci dure une demi-phase.
La pointe Or du détecteur révèle la même chose mais lors de l’autre demi-phase.
On note que ces 2 lignes marquées l’une après l’autre sont distinctes et bien séparées.
Ces 2 lignes peuvent aussi être identifiées par survol d’un T dont les 2 branches sont parallèles à la peau et perpendiculaires aux lignes : le champ situé d’un côté de la ligne ne réagit pas de la même façon que le champ situé de l’autre côté : on a soit des binômes alternatifs continus soit le silence. Un petit rebond de ligne précède un intervalle neutre avant que les ondulations du champ adverse ne reprennent.
Lignes circulaires.
Sont circulaires les lignes qui entourent les aréoles des seins et celles qui définissent les cercles virtuels scapulaires (angles internes des omoplates). Ces lignes circulaires, ont une polarité opposée à celle du champ thoracique qui les contient. A ces cercles thoraciques font écho les cercles des oreilles situés sur chaque face des pavillons.
Le détecteur en T Or-Argent les définit comme précédemment (les branches étant parallèles à la peau et perpendiculaires à la ligne) : on note que les deux éléments de cette ligne horizontale s’écartent pour circonscrire l’auréole puis se rapprochent ensuite pour poursuivre la ligne horizontale. Idem pour les oreilles où la double ligne verticale se dissocie pour circonscrire le pavillon. Seule la nature double des lignes frontières peut rendre compte des lignes circulaires qui s’écartent autour des oreilles et des cercles thoraciques.
Points neutres de Ligne Médiane du corps.
Les lignes étant doubles, comment se manifestent les points Neutres de la LM qui séparent segments et étages ? L’analyse détaillée montre qu’un croisement se produit au niveau de ces points N. Ceci accompagne l’inversion de polarité de chaque segment.
STRUCTURE DES CHAMPS CUTANÉS EN DAMIER : CONTRE-ÉPREUVE
Certains allèguent que ce sont les ATSU qui impriment, qui structurent, par leur présence, le revêtement cutané. Il n’en est rien, ces ATSU ne sont que le miroir des champs cutanés, de leur polarité à l’instant t.
Les ATSU n’imposent pas cette polarité , ils captent, concentrent et diffusent l’information émanant du patient.
CONCLUSION
Les ATSU ont représenté un moment important de notre recherche fondamentale. Ils nous ont permis d’analyser le revêtement cutané. Ils nous ont permis de décrire les 32 champs cutanés en damier (16+ et 16-).
Les ATSU D et G sont dorénavant retirés de notre table d’examen en raison du caractère bipolaire qu’ils forment entre eux, ce qui peut perturber notre pouls.