46 INTERFÉRENCES ENTRE L’OBSERVATEUR ET L’OBSERVE : LA BULLE MÉDECIN – MALADE

46 – Mots-clés : Bristol , dénominateur commun ,   frères jumeaux / SWS , écran d’un PC / présence du praticien et du malade , effet miroir réel , frères jumeaux /même médoc favorable ,

Autre perspective du phénomène de la Bulle Malade-Médecin, reliés entre eux par la prise du pouls. Cette étude de la Bulle s’est confrontée aux importants progrès que nous ont permis divers enregistrements numériques de substances biologiques et médicinales. Les tests faits sur le malade et en dehors de lui, à partir de sa salive, aboutissent à des résultats superposables ; ceci conforte donc nos procédés visant à désolidariser le médecin du patient.

Ces progrès numériques sont aussi exposés au Chapitre « Biologie Numérique ».

Introduction.

Que des interactions inévitables perturbent le dialogue du pouls entre le malade et le praticien, chaque Pulsologue le sait. Le problème : on ne peut prendre le pouls sans contact manuel avec le malade ni par le biais d’un instrument enregistreur.

Nous allons d’abord rappeler la réalité factuelle de cette bulle. Nous proposerons ensuite les divers procédés que nous avons mis au point au cours des années.

Le phénomène de la bulle.

Les faits sont assez nombreux. Mais référons-nous au texte, déjà présenté portant sur la réaction d’écart de « l’oreille » d’une substance pharmacologique. Nous y décrivions que le décompte d’une réaction d’écart variait avec le Pulsologue qui faisait l’examen, et c’est la raison pour laquelle nous donnions la palme de la meilleure méthode à l’écart pratiqué par le malade et non par le praticien.

Supposons que, lors de l’écart pratiqué par le malade, un remède favorable donne 40P (Pulsations ou VAS).

Note : le patient tient le médicament entre Pouce et Index uniquement.

Si c’est le praticien qui réalise cet écart, il joue le rôle d’intermédiaire entre la substance médicinale et le patient. Si ce remède est paradoxalement nocif pour le médecin, le remède ne donnera à l’écart que deux ou trois VAS ; il sera sous-évalué. Si, à rebours, ce même médicament est aussi favorable au praticien, ce n’est pas 40 mais 50 ou 60 P qui seront obtenues ; il sera surévalué.

Il y a deux sortes de bulles : la bulle intime malade-médecin par « conduction », la bulle environnementale par « rayonnement ». Lors d’un examen, la bulle du patient et celle du thérapeute et celle du milieu environnant interfèrent de manière très variable. Les bons résultats cliniques sont souvent le fruit d’un ensemble d’heureuses circonstances. Les mauvais résultats sont la résultante d’aléas contraires.

Les Solutions

1/ Le sandwich salivaire.

Pour renforcer l’information provenant du malade, nous avons très tôt fait appel à sa salive. Celle-ci, prélevée avec un coton-tige dépollué, est enfermée dans un sachet Minigrip® lui aussi dépollué (par Labradorite). Et, pour mieux en extraire l’information, nous l’avons placé entre les deux valves du sandwich (SW) gris.

Bien sûr, le support salivaire, en l’occurrence, est composé du coton-tige et du Minigrip® qui, dépollués, sont idéalement neutres.

Comment est disposé le SW salivaire sur la peau ?

La méthode la plus fiable fut de poser le SWS sur la peau du patient et particulièrement sur un champ cutané unipolaire (parmi les 32 champs cutanés décrits) en évitant tout chevauchement du champ cutané adjacent.

Le point sur lequel il faut surtout insister : les valves du SW doivent être de morphologie et de dimension absolument identiques. Ce faisant, le SW formate la salive de manière spécifique. L’information qui émane de la salive subit un champ de forme singulier, impropre à toute interférence avec une autre salive.

Le résultat pratique de ces champs de forme est le suivant : la salive affiche avec force et précision les mêmes points d’acupuncture ou d’auriculo sur le patient et le praticien. Tout se passe comme si le médecin prenait sur lui la pathologie du malade via sa salive. Comme si Malade et thérapeute étaient en parallèle, devenaient des frères jumeaux dans l’ordre pathologique.
La Bulle médecin-malade qui était en fait une double bulle devenait une unique bulle via le SW salivaire qui imposait son message formaté. Mais encore une fois le praticien perdait-il toute influence ? Certainement pas.

2/ Ce que m’a enseigné la recherche numérique.

Devant l’écran du PC et parallèle à lui se trouvent le SWS réel. Il est plaqué contre l’angle inférieur droit de l’écran et maintenu par une cordelette en circuit fermé entourant l’écran. Il formate parfaitement l’information biologique issue de la salive.

Devant l’écran d’un PC la présence du praticien persiste car il use de son propre pouls et survole l’écran avec un détecteur stylo. L’effet-bulle est-il absent ?

L’enregistrement de nombreuses substances médicinales dont une bonne partie se trouve sur « remèdes-numeriques.com » m’a conduit à différentes observations concernant notre propos. Si une liste de remèdes numériques cohabite avec un SWS, la résonance trouvée avec le remède X, est-elle adéquate, favorable, ou bien le remède X est-il le dénominateur commun qui résonne à la fois avec le SWS et le Pulsologue ?

La méthode du Miroir comme solution.

Elle consiste à afficher en bas de l’écran, sous la liste des remèdes, le « nom du Praticien aujourd’hui » retourné horizontalement.

Dans cette configuration, le Nom du Pulsologue, affiché au bas de l’écran, neutralise le Pulsologue réel qui prend son pouls. Et le remède favorable n’est plus X mais Y.

Exemple ; la maladie de la Goutte. Si la liste des substances rhumatologiques est en regard de l’image de la maladie, deux remèdes inadaptés, non indiqués se manifestent. Si le nom du Pulsologue est surajouté en bas d’écran, apparaissent successivement Zyloric, Morphine, Idarac, Colchicine, ce qui convainc beaucoup de l’effacement du Pulsologue réel.

3/ Méthode pour se dégager de la Bulle du malade lors de la réaction d’écart.

Quand une résonance se produit entre un bon remède, affiché sur l’écran, et le malade qui lui fait face, le praticien, situé à côté, ressent sur son propre pouls tout ce qui se passe entre le malade et l’écran. Dans ce cas le praticien se comporte comme un dérivateur en parallèle dans le Biochamp résonant car il s’est incorporé au périderme du malade. La même question que précédemment se pose.

Nous pouvons alors expérimenter sur la réaction d’écart.
Supposons que le patient et le praticien soient tous les deux avides d’un même médicament X.

A l’écart de X, le patient évoque 12 Pulsations. A l’écart de X le praticien émet 4P. C’est alors que le praticien tourne le dos à un miroir réel pour se neutraliser ; son écart donne encore 4 P mais le patient à côté de lui, lors de son écart personnel, n’en donne plus 12 mais 8P. C’est dire que le nombre initial de 12 (4 + 8) représente l’appétence des deux sujets de la Bulle, même s’ils ne sont pas en contact direct. Nous retrouvons la Bulle unique dans laquelle se trouvent les champs péridermiques des deux participants assez proches, comme des « frères jumeaux ».

En pratique, en l’absence de PC à proximité, si aucun selfie n’est à sa disposition, le praticien peut avoir recours à un Bristol portant son « Nom et prénom aujourd’hui » inversé horizontalement en miroir et regardant le sternum sur lequel il est posé. Le patient émet alors tout de suite les 8 Pulsations de ci-dessus et non les 12.

L’information nominative qui neutralise le praticien est fidèle au poste.

Pour Conclure.

Insistons sur la neutralisation du thérapeute : elle aboutit à effacer le praticien de la bulle du malade réel ou de sa salive formatée.

Retenons l’importance de l’effet miroir qui permet de dissocier, d’extraire le praticien de la Bulle commune qui l’unit au malade, soit lors des réactions d’écart soir devant l’écran du PC muni du SWS.

La Pulsologie est donc un art un peu complexe. Mais le grand problème épistémologique des interférences entre l’observateur et l’observé est soluble même si ses voies sont difficilement concevables.