28 – LE CONTACT CUTANÉ MEDECIN-MALADE.

 

Définition : quand le praticien prend le pouls de son patient, il y a obligatoirement contact entre la peau de chacun des protagonistes et donc interactions. Ces interactions, positives ou négatives, nous ont amené à parler des « Interférences médecin-malade ». Cette notion est le casse-tête le plus ancien et le plus difficilement contournable que les Pulsologues, que les auriculomédecins, ont dû affronter depuis cinquante ans.
Il faut convenir que pour bien réussir, le médecin doit s’effacer, être neutre.
Qu’il soit un sujet sain n’entre pas en jeu. De par sa constitution, toute personne en bonne santé a des relations personnelles avec les substances pharmacologiques.
Bref, le vrai problème est le suivant : il n’existe pas deux personnes saines identiques, hormis les vrais jumeaux en bonne santé. En dépit de cela les vrais jumeaux sains ne sont une référence que pour eux-mêmes.

Comment donc surmonter ces interactions positives et négatives que s’échangent les deux acteurs de la Bulle ? Pour résoudre ce problème nous avons trouvé judicieux de rechercher un système qui empêche ou qui neutralise l’interaction entre ces deux acteurs.

 

Actualisation du problème de la Bulle MÉDECIN -MALADE

Introduction.

On ne peut palper le pouls du malade sans le contacter. Seule échappatoire : le médecin prend son propre pouls, il est à proximité du patient et capte ses informations.

 

Le contact Médecin-Malade.

Focalisons-nous sur la réaction d’écart de « l’oreille » d’un produit pharmacologique favorable.

1/ Écart fait par le praticien.

Celui-ci tient en main D la substance. Le décompte d’une réaction d’écart varie avec le Pulsologue qui fait l’examen.
Si le praticien, tout en tenant le pouls G du malade, réalise cet écart avec sa main D il joue le rôle d’intermédiaire entre la substance médicinale et le patient. Si ce remède est paradoxalement nocif pour le médecin, le remède ne donnera à l’écart que deux ou trois VAS ; il sera sous-évalué. Si, à rebours, ce même médicament est aussi favorable au praticien, ce n’est pas 40 mais 50 ou 60 P qui seront obtenues ; il sera surévalué.

2/ Écart fait par le malade

Nous accordons dorénavant notre préférence à l’écart pratiqué par le malade et non par le praticien.

Le praticien est alors non plus intermédiaire mais en fin de course. La réponse du malade prime.

Cependant le contact manuel des mains persiste et l’interférence n’est probablement pas nulle.

Problème majeur : comment lutter contre cette interaction ?

 

La prise du pouls sans contact.

 Nous avons évoqué cette échappatoire : le médecin prend son propre pouls à proximité du patient.

Ce procédé très étrange a pris bien du temps à s’imposer. Car il n’y a aucun contact avec le malade…Mais il y a interconnexions des péridermes, des « halos » des deux sujets. Le praticien est-il Neutre, s’efface-t-il vraiment ?

1/ La « réaction contact / écart »

Lors de cette réaction, le patient prend un remède favorable entre ses doigts. Il commence par plaquer sa main porteuse contre son thorax. Le pouls reste silencieux. Puis il écarte sa main (et le remède) loin de lui, devant lui. Le pouls réagit assez fortement pour qu’on puisse dénombrer le nombre de pulsations jusqu’à l’extinction. Au-delà de 15 pulsations le remède est indispensable, en manque ou très sous-dosé.
Inversement si c’est contre le thorax que les pulsations se manifestent, la substance, le médicament indiqué est nocif.

Bien noter que le praticien, qui est à un ou deux mètres du malade, palpe son propre pouls et que c’est lui qui fait les décomptes. Il est hors Circuit, mais puisqu’il est capable de mesure, quel est son statut dans le périderme du patient ?

2/ Devant l’écran d’un PC, il y a un « effet observateur »

L’effet selfie in vivo.

Il vise à neutraliser le praticien.

En posant son portable contre le bas de l’écran, le praticien se regarde vivre. La photo renvoie l’image réelle du visage via sa focale, ce n’est pas un miroir.

Cet effet selfie neutralise tous mes champs cutanés ; ceux des doigts compris.
Conséquence : mon pouls devient muet. Toute réaction d’écart favorable disparaît vis-à-vis d’un remède qui m’est nécessaire ! A fortiori pour celle pratiquée par un malade à proximité.

Le Prénom- Nom du praticien.

En bas de l’écran

De cette méthode dérive un procédé plus « énigmatique ».
Mon « prénom-Nom » est écrit en noir sur blanc et affiché en bas d’écran sur un Bristol et me regarde. Comme pour le selfie, mon pouls reste muet ! Les divers champs cutanés de mon corps sont effacés.

Je sais l’importance du Mot et de son contenu informatif, mais de là à m’autoneutraliser !!!

 En collier autour du cou

Le Bristol qui décline mon identité est maintenu en circuit fermé par un lien autour de mon cou.
Cette fois-ci, mon Nom est écrit en blanc sur fond noir, et il regarde mon sternum.

Ma tête et une grande partie de mes membres sont neutralisés. Persistent alors les champs de mes mains et de mes pieds et de la moitié inférieure des avant-bras et des jambes. Et le pouls fonctionne bien puisque c’est lui qui me permet ces mesures.
L’interconnexion avec l’écran ou les infos qu’il porte est ici minimisée (5% environ) mais non complètement Nulle.

Conclusion

Le Bristol b/Noir regardant mon sternum est le procédé qui me neutralise globalement le mieux lors de mes tests ; il sauvegarde les capacités des extrémités de mes mains à poursuivre, via le pouls, le dialogue entre le malade ou le PC et les substances biologiques de manière personnalisée