10 – OSCILLATIONS LENTES

 

Nous pouvons décrire ces oscillations lentes comme un phénomène « inaugural », un phénomène décrit précocement.

Ces oscillations ont pour substrat les oscillations physiologiques de la peau, laquelle est quadripolaire en raison de ses 32 champs cutanés en damier dont les cases sont de signes opposés. De cette quadruple nature de la peau résulte que le pouls normal se manifeste assez silencieusement.

Les oscillations lentes exogènes sont des modes d’expression du pouls. Elles sont faites de trains de pulsations souvent alternés avec des plages de silence, l’ensemble réalisant une phase. Elles sont modulées : au cours de la demi-phase active, les pulsations croissent vers un maximum puis décroissent vers zéro avant de laisser la place à la demi-phase silencieuse.
Elles peuvent se présenter sous un autre aspect : une série de pulsations en Long alternant avec une série de pulsations en Travers.

Ces trains ont plus ou moins de « wagons ». Il en est des longs, les vraies « oscillation lentes » ; il en existe des courts, des oscillations rapides (+4 / -4) comme celles que le Dr Nogier avait très tôt repérées.

Toutes ces oscillations ont un point commun : elles perturbent la lecture du pouls et donc l’étude des informations recherchées.

 

Oscillations lentes exogènes émanant des instruments présents dans le champ d’examen.

Nous avons trouvé bon nombre des origines de ces oscillations lentes ; les contrer en permanence fut long et difficile.

Instruments Bipolaires.

Tout instrument bipolarisé « actif », aimants faibles et piles électriques, émettent une double information EM de polarité opposée et de même intensité.
Idem pour un instrument EM « passif » tel l’ATS (Anneau Test Spiralé).

De tels instruments bipolaires placés dans le champ ambiant ou dans la main du praticien ou sur la têtière près de l’occiput du patient engendrent des oscillations lentes du pouls.

Pour se protéger des oscillations exogènes, induites par les instruments bipolaires, il suffit de placer leur axe (joignant les pôles) en parallèle à une ligne médiane verticale du corps ou à une ligne horizontale (bi mamelonnaire). Toute position oblique engendre des oscillations.

Oscillations lentes issues des paires de lunettes.

Les paires de lunettes sont portées par bientôt 80/100 de la population. Et les praticiens ne sont pas en reste, nombreux sont ceux qui en portent.
Certes les lunettes des malades sont systématiquement retirées par les Pulsologues, mais celles du praticien ?

La dépollution à la Labradorite s’avéra nécessaire en raison des verres Varilux mais insuffisante.
Nous avons dû placer une cordelette entre les extrémités des deux branches de lunette pour réaliser un circuit péri-céphalique fermé.

De manière générale, tout accessoire en circuit non fermé sur la peau comme les « bracelets magnétiques en cuivre » doit être exclu.

Oscillations très lentes. 

 L’observation des oscillations lentes se fait souvent directement dès la prise du pouls. Mais il est parfois difficile à déceler celles qui sont extrêmement lentes quand chaque demi-période dure plus d’une minute ; dans ce cas le pouls décèle mal les minuscules variations d’intensité des binômes alternatifs. C’est le cas personnel que j’ai dû affronter avant de repérer que la bobine du rhéostat de ma lampe halogène n’était pas parfaitement en parallèle à moi.

Les Oscillations lentes dues aux trèfles.                                                             

Rappelons que les trèfles sont des nœuds inertes et en circuit fermé.

Ce type d’oscillation a été appréhendé tardivement.
D’abord parce que les trèfles semblaient se cantonner aux champs biologiques.
Mais aussi parce qu’ils semblaient indispensables à la réalisation des tests de remèdes, via leur écartement en position de résonance.

Ces deux trèfles, espacés, réalisaient en réalité un ensemble discontinu, et pourtant bipolaire. Celui que je tiens en main interagit avec celui posé sur le bureau, ce qui induit un phénomène oscillant. Pour éviter ce piège, quand ils ne sont pas utiles, les deux trèfles doivent être simplement superposés ou très éloignés du bureau.

Signature acupuncturale d’une oscillation lente.

Elle apparaît lors de la recherche d’un éventuel point d’acupuncture sur la ligne médiane d’un patient.

Après avoir repéré ce point et l’avoir marqué, nous préparons une aiguille et retournons au point. Nous constatons alors au pouls que le marquage ne vaut plus rien : le point s’est dérobé, a glissé le long du méridien ; ceci est l’indice d’une oscillation exogène.
Ce glissement du point n’a rien à voir avec la « circulation de l’énergie ».

Nombre d’oscillations extrinsèques rencontrées relevèrent sûrement de cet ensemble bipolaire émanant des trèfles espacés.

 

Oscillations Biologiques.

 

Les photos d’états pathologiques, celles des substances pharmacologiques affichées sur l’écran du PC, formaient des images oscillantes en raison de la présence de plages de nature opposée. Se trouvait-on encore devant un ensemble bipolaire ?

En réalité, le Pulsologue lui-même est à la source de ces oscillations. Via ses 32 champs  le damier cutané, il constitue un ensemble quadripolaire silencieux mais attentif : en interférant les instruments bipolaires le dérangent, le dérèglent.
Le Pulsologue projette son état oscillatoire naturel au substrat qui est dans son champ proximal et sur lequel il travaille.

Toute aiguille d’acupuncture bien implantée sur un vrai point pathologique manifeste, lors de son « activité correctrice » un phénomène oscillatoire alternatif entre pointe et halo. Ceci témoigne de la nature oscillatoire de chaque champ cutané.

Pour conclure

Il serait aberrant de vouloir neutraliser cet état biologique et physiologique.
Mais il faudra toutefois neutraliser l’information biologique du praticien, ce qui n’a rien à voir avec son état oscillant.