34 LA « RÉACTION D’ÉCART » DE PAUL NOGIER, REBOND

34 – Mots-clés : Bristol-selfie , coupelle en verre , dé-iatrogénie de contact , rebond d’écart de l’écran , posologie évolutive , 4 zones iatrogènes ,

 

Résumé

La réaction d’écart de P. Nogier, qui tend à apprécier la valeur d’un remède, est ici analysée selon deux modalités : ou le praticien ou le malade la réalise.

Les différents résultats de cette réaction (faite par le patient) sont décrits.

Cette réaction d’écart du remède, qui avait lieu en regard des seules oreilles à l’origine, est généralisable à tout le revêtement cutané.

Mots clés : effet de bulle, neutralité du praticien, posologie évolutive.

Summary

A reaction to a remedy held at a distance from the skin, as observed by Nogier, tends to indicate the value of a remedy, and is analysed here in two ways: either the practitioner or the patient carries out the test. The different results for this reaction (the patient’s) are described.

This reaction to the remedy held at a distance, which originally took place only with regard to the ears, can be generalised to the entire surface of the skin.

Key words: bubble effect, the practitioner’s neutrality, evolutive dosage.

Principe et Définition 

Quand on éloigne une substance médicinale de l’oreille d’un malade, on peut obtenir, au loin, une « réaction d’écart » de son pouls. Si on maintient le médicament au niveau de cet écart et que l’éréthisme perdure, il s’agit d’une suite de binôme, d’une résonance. Cette résonance signifie que la substance est favorable au malade. Et si l’on dénombre toutes les pulsations (P) de cette résonance, on mesure l’intensité du bienfait qu’on peut attendre du remède ; plus le nombre est grand plus le remède est bénéfique.

A contrario, quand la réaction a lieu près ou au contact des oreilles et s’éteint à l’écart, nous avons une réaction de nocivité. Dès la prise en main du médicament nocif, la « réaction de contact » a lieu, le pouls du malade se met à battre de façon spontanée ainsi que continuelle pendant une durée P. Enfin, lors de l’écart, un vrai silence s’installe.

La technique de P. Nogier

Elle était pratiquée sur un malade en décubitus, le médecin étant en bout de table au-dessus de la tête du malade. P. Nogier prenait un filtre contenant le médicament de sa main droite et le pouls du patient de sa main gauche. Il réalisait ainsi sa réaction d’écart. Une fois sur deux il obtenait une résonance appropriée du pouls et comptait parfois le nombre de pulsations. Souvent la perception d’un fort « rebond » lui suffisait à apprécier l’implication du médicament testé.

Critiques de cette technique.

L’intensité du rebond ne suffit pas à mesurer la nécessité du remède. Il peut être très fort chez le sujet à grosse artère radiale, un peu hypertendu. Il faut donc s’immobiliser au niveau du rebond et compter le nombre de pulsations ; ceci implique une bonne technique de prise de pouls.

Problème : le praticien est placé au centre de la réaction d’écart ; il est au contact du médicament d’une main et du patient de l’autre, il joue le rôle d’intermédiaire. L’effet de bulle malade/médecin est patent. Si le praticien est lui-même partie prenante de la substance médicinale, en bien ou en mal, et même s’il semble neutre, il interfère à son insu dans la réaction d’écart.

Autre problème, la réaction inversée. Quand un praticien prend le pouls d’un malade la réaction d’écart peut s’inverser : la réaction de contact est favorable et celle d’écart nocive. Ceci se produit quand les deux sujets sont de « Latéralité opposée » ou plus exactement en opposition de phase.

Notre technique initiale de réaction d’écart

Au début, pour nous soustraire de l’effet bulle, nous avons laissé faire la réaction d’écart par le malade lui-même. Mais nous sommes retombés dans les mêmes travers : une fois sur deux, la réaction d’écart aboutissait à prescrire un remède inopportun !

Ce risque d’inversion de la réaction d’écart persistait pour les patients déphasés, de polarité opposée au praticien.

Un procédé plus élégant : la réaction d’écart sans contact avec le malade.

Il existe une méthode plus simple, bien qu’énigmatique de prime abord, de faire ce test. Le malade prend la substance médicinale entre ses doigts, le pouce et l’index seulement (même champ cutané de Latéralité), et procède lui-même à la réaction de contact / écart.

A proximité, sans toucher le sujet, le praticien prend son propre pouls.

Et sans aucun contact entre eux, le patient réalise la manœuvre « contact-écart » du médicament. Le praticien compte le nombre de pulsations favorables à l’écart ou nocives au contact de ce médicament comme s’il y avait contact via le pouls.

Mais le praticien est intégré au Biochamp résonant ; le Périderme du malade l’assimile et, ce faisant, une question se pose : le praticien sort-il vraiment de la Bulle ? Ne participe-t-il pas à la réponse que donne son propre pouls ?

 

Neutraliser le praticien

Nous avons usé de techniques diverses pour abolir la présence du praticien.

La dernière méthode qui nous apparaît séduisante consiste à neutraliser le médecin par effet miroir.

1/ Soit en plaçant une photo d’identité du Pulsologue, retournée horizontalement (via Paint), en bas de l’écran.

2/ Soit, par l’affichage de son « Prénom et nom Aujourd’hui » retourné horizontalement en bas de l’écran du PC (Chap. 7).

3/ Soit par le port d’un Bristol avec ce même Nom mais retourné horizontalement, regardant le sternum du praticien et sur lequel il est posé et tenu par un ruban circulaire fermé, autour de son cou.

A ce jour ces procédés, dont certains sont énigmatiques, n’ont pas encore été invalidés ni démentis.

 

La Réaction d’écart Nulle.

Ni au premier contact, ni à l’espacement, le pouls ne se signale. Cela signe que le médicament testé est indifférent, n’est pas impliqué ou est superflu.

Possibilité d’une réaction d’écart entre photo et remède affichés sur l’écran :
Le rebond du détecteur se fait à distance de l’écran.

Cette réaction favorable se manifeste quand le détecteur s’éloigne de l’écran : rebond d’écart en regard du remède versus forte résonance tout près du visage de la photo.
Cette réaction est inversée si on retourne horizontalement le visage (en miroir).

Cas particuliers.

Quand un malade a ingéré un médicament très favorable dans les 12 à 24 heures qui précédent la consultation, le test d’écart de ce remède est beaucoup moins intense, car le catabolisme du produit n’est pas totalement terminé. Il donne souvent 4 à 6 P.  En revanche, si aucune réaction n’est obtenue, on doit suspecter son inutilité ou le retester à la consultation suivante après une suspension de 24H pour évoquer un surdosage.

Quand, dans les dernières 24 heures qui précèdent l’examen, le malade a ingéré une substance nocive, son pouls est animé d’oscillations continues, iatrogènes, qui perturbent la lecture du pouls.

Pour obtenir le silence basal voulu, il suffit alors de placer dans la main ou sur le corps du patient la substance nocive elle-même. Paradoxalement cette substance, qui devrait déclencher une réaction négative du pouls à son contact, le calme (- & – = 0). C’est une dé-iatrogénie de contact.

Second procédé possible : détoxiquer le patient en posant successivement une Labradorite sur les 4 zones iatrogènes (25) pendant quelques minutes ou tout simplement l’exposer au Biofilm de Labradorite.

Pour conclure

Cette très intéressante réaction d’écart réalisée par le patient est un test qui m’a procuré beaucoup de succès lors de mes consultations médicales, mais au départ seulement chez les malades de même Latéralité que la mienne. Et ensuite, après neutralisation du praticien par effet miroir, chez tous.

Quels remèdes nocifs ou vraiment inutiles ne m’a-t-elle pas permis d’évincer, ou d’exclure. « Primum non nocere ».

Ajoutons encore que cette technique de mesure, de l’affinité entre une substance médicinale et un malade, est très intéressante pour définir, en allothérapie, la posologie évolutive du produit au cours du traitement.

 LE REBOND D’ÉCART

Il y a deux sortes de rebond d’écart, les vrais et les « faux-rebonds ».

Ne pas confondre rebond d’écart avec réaction d’écart ni avec rebond de transfert.

Le rebond d’écart 

Objectiver le phénomène est simple. Quand on écarte un détecteur d’une oreille émissive d’un point acupunctural de type Oscillant ou central (affiché par un SW salivaire), un vrai rebond simple et bref se produit au pouls, à une certaine distance du pavillon. Le « faux-rebond » est moins net, il émane d’un point Nul (schéma).

Rebond d’écart Nul ou « Faux-rebond »

Autre expérience avec SW salivaire tenu en main. Si le plan du SW salivaire est mis en parallèle à la peau, on retrouve, à l’écart, ce même rebond ; si le plan du SW salivaire est perpendiculaire au pavillon de l’oreille, le rebond fait place à une suite ininterrompue de binômes alternatifs.

Autre observation. Si une coupelle en verre entoure une oreille, le rebond d’écart sur l’autre oreille disparaît. On peut ainsi concevoir le rebond comme un phénomène d’écho ou d’interférence entre l’émission des deux oreilles diamétralement opposées.

Note : Ne pas confondre le rebond d’écart avec la réaction d’écart du Dr Nogier, propre aux remèdes favorables, que nous avons décrite précédemment. Cette réaction d’écart est en fait une suite de binômes alternatifs en nombre restreint et que l’on peut dénombrer : le remède est d’autant plus utile que le nombre est grand.

Le rebond de transfert

Il se manifeste quand on déplace lentement la pointe d’un « détecteur » d’un endroit à un autre de la peau.